Colloque 2016 : Prévention et accompagnement à la santé : de la loi à l’action!
Face à l’augmentation des maladies chroniques, la récente loi de modernisation de notre
système de santé a consacré son premier volet stratégique à la prévention.
A l’approche d’échéances électorales majeures et si la santé est bien une valeur primordiale pour les Français, avons-nous accès aujourd’hui à toutes les solutions pour vivre plus longtemps en meilleure santé, retarder voire limiter les maladies ou leurs complications, améliorer
notre qualité de vie et notre bien-être ? Quelles sont les actions concrètes à mettre en oeuvre pour que les parties prenantes (hôpitaux et structures, professionnels, industriels, organismes complémentaires…) s’emparent de cet enjeu que constitue une évolution de notre système du « CURE » vers le « CARE » ? Selon les premiers concernés, à savoir les patients, l’adoption de modes de vie pleinement favorables (nutrition, activité physique, gestion du stress et sommeil) a un impact incontestable, scientifiquement validé, quel que soit leur état de santé. L’un des axes prioritaires est certainement de les accompagner à prendre leur santé en main personnellement, au quotidien et à long terme.
Alors comment passer du rêve à la réalité, du patient à « l’actient », et contribuer ainsi à ce que l’on pourrait appeler une « prévention active », de manière totalement synergique avec les traitements usuels ? Quelles structures et services existants ou à créer ? Quelles innovations possibles ?
En France ? A l’international ?
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Zoom sur les 5 propositions concrètes issues du Colloque 2016
Plutôt que la prévention, aller davantage vers la promotion de la santé
Il est également important de repenser l’économie de la prévention non plus comme une dépense, mais comme un gain.
Reconnaître et agir sur les déterminants socio-économiques, culturels, psychologiques importants dans les modes de vie et les facteurs de risques, et cibler les sujets à haut risque
Bien que parfois difficile à réaliser, concevoir ces éléments simultanément est primordial.
Associer les moins favorisés et, notamment, valoriser l’estime de soi comme un véritable moteur
Agir également sur les représentations que les individus ont de la santé et de la prévention afin qu’ils ne deviennent pas des « assistés », mais plutôt des acteurs de leur santé.
Impliquer davantage les médecins dans l’éducation thérapeutique, en particulier les médecins généralistes qui font partie des acteurs majeurs du système de soins.
Dans la démarche de prévention et de gestion des risques santé, qui nécessite d’être personnalisée, il faut agir avec prévenance, accompagner le patient et lui laisser la possibilité d’y renoncer : le médecin doit proposer (et non imposer) et le patient disposer.
Accroître la formation des professionnels de santé dans le domaine de la prévention et de l’accompagnement à la santé, tant en termes de compétence que de conviction.
Cette mesure permettra aux acteurs de la santé de mieux comprendre l’aspect dynamique de cette approche et de rester en phase avec l’évolution rapide des situations.
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